28.6.02

Il y avait tant de cheveux déchus gisant sur le plancher du barbershop, un tas énorme et rondouillard, on aurait dit une petite bête, un gros tribble ou ce qui reste d'un chow-chow équarri dans un party goth.



C'était à moi, le tas entier, quoiqu'un peu moins déjà: la crinière de Christian, cavalièrement congédiée, donnant son show d'adieu. J'avais acheté une caméra jetable pour documenter les derniers instants de cette belle plante couleur de marrons rôtis au brasero, au cas où j'aurais le bon sens de ne plus attendre si longtemps la prochaine fois. Trois pépés attendaient leur tour en discutant restauration de baignoires.

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