21.6.02

Reçu de Bertrand Laverdure: un exemplaire frais imprimé de Les chants de l'aube de Lady Day, par Danièle Robert, préface de Stanley Péan, publié chez Triptyque. Une splendeur de contenant! Le contenu, je ne l'ai pas absorbé encore, faut que je finisse mon roman de Star Trek.



Les folles sont si foutrement sexy! Le problème, avec les folles, c'est qu'elles ne savent pas qu'elles le sont. Elles s'en doutent, je pense, et ça les rend méchantes, mais autrement, c'est du bonbon.



J'en ai connu une, récemment, elle avait lu tous mes romans, mais du diable si elle ne s'indignait pas de me voir boire! Cette grotesque et virulente sangsue se figurait que mes livres s'écrivent tout seuls, et que le temps que je passe à m'enivrer tout en contemplant le plafond et en réfléchissant est du temps perdu. Perdu pour elle, s'entend.



Le comble, c'est que l'inénarrable cruche, cachée planquée creux sous trois épaisses couches de pseudonymes, craint toujours qu'on la reconnaisse. Encore faudrait-il qu'elle fût connue! Truman disait finement: «If you can't stand the heat, get out of the kitchen!», quand il ne disait pas «If you can't shit, get off the pot!»



Dangereuses, ces biches-là. «Fais-moi confiance! Quand vas-tu enfin me faire confiance?»



Hmmmph!

Aucun commentaire: