7.9.13

Le plus récent de cent précieux cadeaux d'Emcée.

Elle-même étant le plus cher présent de tous. On dit souvent de gens ou de situations qu'ils ne sont pas des cadeaux. Mais y en a qui le sont, et on le dit jamais.




5 commentaires:

Kevin a dit...

Ave !

Douce poésie verte délinquante avec des accents de maquette cannabis dont on se fout un peu parce que c'est pas notre bail, mais Nom de Dieu du bateau de Champlain que Emcée a du goût pour le vert ici présenté, ervergreen en profession pour elle, moi la bibliophilie en passe-temps.

M'en va te veux le voir que de ce bouquin, Mistral, chanceux...

Ma main,

Kevin

Blue a dit...

Et c'est bien dommage de ne pas le dire et surtout leur dire à ces gens qui sont de vrais cadeaux de la vie. Pourquoi toujours attendre qu'ils ne soient plus de ce monde pensant qu'ils le devinent.
L'amour d'un être et celui qui nous anime pour lui est ce qu'il y a de plus précieux en ce monde et mérite, ô que oui, d'être souligné et écrit.
Beau présent.

Emcée a dit...

;-)

Grand fou...

pHiLoGrApH a dit...

Ça n'a rien à voir mais je me pose la question à chaque fois que je le lis chez toi (et chez quelques autres) : tu ne places jamais d'apostrophe après tes "y" dans les combinaisons raccourcies du type "y a", "y en a", "y aura", etc.

Je n'ai pas Maurice l'Ecrevisse sous la main, mais j'imagine, pour l'avoir tant de fois lue après des "Y" de tout poil, que l'apostrophe n'est pas une faute.

Je sais aussi que si tu ne la mets pas, tu as assuré tes arrières et que Maurice le valide aussi. Non ?

Alors explique-moi, si tu le veux bien, ce choix : j'aime entendre les raisons qui disciplinent ce genre d'option.

Besos,
pHiLo

Mistral a dit...

Hello pHiLo! Long time no see!

Eh bien, il me semble que ce ne soit pas tant l'absence de l'apostrophe qui soit inorthodoxe que l'omission du il avant le Y, l'idée étant évidemment de s'approcher au mieux de la forme orale, pour dynamiser le texte et créer l'illusion de l'authenticité. Je n'y ai pas recours systématiquement: cela dépend.

Je n'ai pas souvenir que Maurice ait abordé cette question dans Le Bon Usage...