8.11.13

Où est allé tout ce monde qui...

Eh bien, quelques automnes plus tard, je suis heureux de rapporter que presque tout ce monde est toujours de ce monde.

Mais L'Absynthe n'existe plus. J'ai pas eu le coeur de le dire à Sandy quand je lui ai parlé hier soir. Ce matin, je me ravise: ça fera son affaire. C'est un lieu désormais légendaire...

9 commentaires:

Venise a dit...

Bon, ça y est, pendant que je ne m'y attendais pas, cette respiration de nostalgie. Mais de la bonne, de celle qui fait avancer.

J'ai toujours quelque chose à raconter, ça me rassure. En attendant que les autres m'en racontent.

Mistral a dit...

Y en a qui disent qu'il faudrait pouvoir tout voir.

Blue a dit...

Où est allé tout ce monde, il est allé là où il se devait d'aller. la tête pleine d'idées et le coeur chargé de souvenirs et de respirs.
L'absynthe a fermé mais pas ce que nous y avons vécu les uns et les autres, pas cette folie qui a pu prendre corps autour de la sortie du livre de Sandy, du disque de Masataq et les bouteilles de vin de Makesme. Quelle folie !
Cet amour des mots qui nous unit, cet amour de tes mots, de ta musique et de cette volonté farouche que tu as de nous réunir, cette attachement qu'on a tous, ancre positive malgré nos détours, nos disparités, nos déceptions, nos délires.
Si on se demande encore parfois à quoi un blog peut servir, voilà. Il sert à unir, il sert à réunir autour d'une table un tas de gens qui ne seraient pas rencontrer autrement, il sert à créer du lien, il sert à se sentir en relation, en communion, il sert à faire circuler des idées partageables au plus profond de nous.
Un lieu légendaire en effet, un lieu qui restera dans chacun de nos coeurs comme un possible, tout voir, tout entendre, tout partager, au-delà des frontières.

s.gordon a dit...

Présente!

De la nostalgie qui fait avancer, Venise a raison.

Blue a dit...

C'est pas la nostalgie qui fait avancer. Je ne pense pas Sandy, que ce soit ça. La nostalgie rappelle, éveille, rassure aussi parfois.
C'est ce qu'on fait de ce qu'on a appris et vécu, loin de la nostalgie, qui nous change, nous progresse, nous avance.
Pourquoi nostalgie ?
C'était mieux avant ?
C'était moins pire ?
C'était plus stimulant ?
Ah ! C'était super, ça c'est vrai, c'était chouette, c'était inspirant, et puis c'était ce que c'était avec nos coeurs d'enfant. Tout change toute le temps.
Je trouve que ce qui est stimulant au fond dans tout ça, dans tout ce qu'on traverse, dans tout nos éloignements, dans nos paradoxes et dans nos certitudes vouées à se transformer et à nous malmener, c'est le fond de l'affaire. l'amour, l'amitié, le lien, les mots et puis ce besoin qu'on explique pas et qui est là, bien en chair, celui de savoir que quoi qu'il arrive, quoiqu'il se passe et qu'oie qu'on devienne, il y a sur cette planète parce qu'on a tous voulu que ce soit comme tel, un endroit où on pourra être soi-même et accepté et respecté et entendu. C'est ça , une tribu.

Mistral a dit...

Tribu majuscule.

Faut pas contredire Sandy.

Blue a dit...

Ok, message reçu !

Mistral a dit...

Lyes...

Yvan a dit...

Je ne suis pas nostalgique
au sujet de cette soirée
au contraire,
elle sera toujours ancrée
en moi par l'exceptionnelle qualité
des personnes en présence
lors de cet événement spontané
et désormais éternel d'amitié
franche et résolue en musique,
comme nous seuls savions
le faire à ce moment là
avec la venue des "Visiteurs".
Salute!